TPE/PME : les gestes clés pour se protéger d'une cyberattaque

Pour France Num, le portail de la transformation des entreprises, le constat est alarmant. Les TPE, PME et ETI, cibles plus faciles pour les pirates, sont particulièrement visées par les cyberattaques : elles représentent 40 % des attaques par rançongiciel et les hackers profitent du faible niveau de leurs systèmes d’information beaucoup moins bien protégés que ceux des grandes entreprises. Pire : seul un tiers des TPE et PME est considéré comme correctement paré. Or, les conséquences d’une cyberattaque sont dramatiques : le risque de défaillance de l’entreprise augmente d’environ 50 % dans les 6 mois qui suivent l’annonce de l’incident. Dans ce contexte, il n’a jamais été aussi urgent de se tenir prêt à faire face à une cyberattaque, car la question n’est pas si vous allez vous faire attaquer, mais quand.

Cyberattaques : des risques majeurs pour les TPE et PME

« Qui va venir nous attaquer ? »

« On n’a rien à cacher ou à voler ! »

Pour les dirigeants de TPE et PME, la question de la cybersécurité passe parfois au second plan. Or, comme le confirme Jérémy Rouanne, responsable système et cybersécurité chez Ozitem, « Les TPE et PME font partie des organisations les plus attaqués et dont ils n’ont pas conscience. Aujourd’hui, tout est automatisé et 98% des cyberattaques viennent de bots qui vont exploiter des failles de sécurités connues. Tout le monde est vulnérable et les pirates vont au plus rapide et au plus simple. Et malheureusement, les TPE et PME sont en première ligne. » Et les risques ne manquent pas :

  • Le ransomware : c’est une attaque informatique qui chiffre les fichiers d’un ordinateur et qui nécessite le paiement d’une rançon en bitcoins pour le déverrouillage des données. C’est l’équivalent d’une prise d’otage, mais en version numérique, et avec un criminel qu’il est presque impossible d’identifier.
  • Le vol massif de données : si un système informatique est mal surveillé ou si des mots de passe sont non sécurisés ou faciles à deviner, un pirate peut voler, exploiter et revendre des données personnelles (clients, fournisseurs, employés, etc.). Le but étant de financer les activités illicites des cybercriminels. Sur le dark web, pour quelques dollars en bitcoins, on peut ainsi accéder à d’immenses bases de données regroupant de nombreuses informations personnelles servant ensuite à monter des opérations sophistiquées d’hameçonnage.
  • Advanced Persistent Threat : c’est une technique qui se caractérise par des infiltrations longues et discrètes. Le but est ici de récupérer des documents ou des données confidentielles (brevets, secrets industriels, informations des clients, etc.).
  • Attaque DDoS : c’est une attaque qui consiste à surcharger volontairement les capacités d’un serveur informatique pour le paralyser momentanément ou durablement. C’est une méthode qui peut avoir des conséquences importantes, notamment pour les sites marchands lors d’intenses activités commerciales (Black Friday, Noël, soldes d’été et d’hiver, etc.).
  • Le piratage mobile : c’est l’accès à des données personnelles et confidentielles depuis un terminal mobile non sécurisé ou via l’installation d’une application vérolée. Alors que de plus en plus de professionnels utilisent le mobile comme outil de travail, les pirates ont déployé de nombreuses techniques pouvant aller jusqu’à l’interception des conversations téléphoniques et des messages échangés depuis un téléphone.

Les TPE et PME : des cibles privilégiées

Les PME ainsi que les TPE sont souvent considérées comme des cibles de choix pour les cybercriminels. Cette vulnérabilité accrue n’est pas le fruit du hasard, mais résulte d’une combinaison de facteurs qui rendent ces entreprises particulièrement exposées aux risques :

  • Manque de budget au niveau de la DSI : ces entreprises opèrent souvent avec des budgets serrés, ce qui limite leur capacité à investir dans des solutions de cybersécurité de pointe. Ce manque de ressources financières se traduit par une protection moindre contre les menaces en ligne, rendant ces entreprises plus vulnérables aux attaques.
  • Priorisation des budgets : dans un contexte de ressources limitées, les TPE et PME sont souvent contraintes de faire des choix budgétaires difficiles. Les investissements en cybersécurité peuvent être relégués au second plan au profit d’autres domaines jugés plus immédiatement rentables, comme le marketing ou le développement de produits.
  • Manque de ressources et de compétences en interne : les TPE et PME n’ont pas toujours le luxe de disposer d’un département informatique dédié, encore moins d’une équipe spécialisée en cybersécurité. Même lorsque des solutions de sécurité sont en place, elles sont souvent mal configurées ou insuffisamment ajustées aux besoins de l’entreprise. Cela peut être dû à un manque de connaissances techniques ou à une négligence dans la gestion des paramètres de sécurité.
  • Utilisateurs mal formés ou moins sensibilisés : le facteur humain est souvent le maillon faible en matière de cybersécurité. Dans les TPE et PME, le personnel est généralement moins formé aux bonnes pratiques de sécurité en ligne, ce qui augmente les risques de comportements imprudents, tels que le clic sur des liens malveillants ou l’utilisation de mots de passe faibles.
  • Manque de conscience de la valeur de leurs données : beaucoup de TPE et PME sous-estiment la valeur des données qu’elles détiennent. Que ce soit des informations client, des données financières ou des secrets industriels, ces données peuvent être extrêmement précieuses pour des cybercriminels. Cela est particulièrement vrai dans des secteurs comme la santé, la finance, le commerce en ligne, ou même l’industrie manufacturière, où les données peuvent être une grande ressource.

Se protéger grâce à l’infogérance

En confiant la gestion de son système d’information à des experts dont c’est le métier, les TPE et PME peuvent facilement sécuriser leur infrastructure et protéger leurs données. De l’installation de solutions de défense robustes à une gestion efficace des flux entrants et sortants, en passant par des outils de sauvegarde et de protection, ainsi que des formations ciblées, les TPE et PME peuvent maîtriser leur budget informatique tout en externalisant la gestion des risques.

Audit du système, configuration et analyse des règles de sécurité, gestion des vulnérabilités, politique de mots de passe, configuration de l’active directory, gestion des mises à jour… ce travail effectué par les équipes spécialisées en cybersécurité fait partie des prestations des fournisseurs de solutions d’infogérance.

Chez Ozitem nos experts vous accompagnent pour protéger vos ressources critiques : vos données, votre identité et votre infrastructure appuyés par la certification ISO 27001 sur la sécurité de l’information, la cybersécurité et la protection de la vie privée.

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